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Lundi 14 février Le Marin, Martinique

 

Il y a si longtemps que je n’ai pas pris la « plume » que vous devez vous croire oubliés ! et bien non chaque jour, un peu plus honteux que la veille, je pense à cette lettre que je veux vous adresser, mais je ne trouve que banalités a écrire, alors il faut bien vous l’avouer nous ne faisons rien, ou si peu ! rien que vivre heureux de ne rien faire, en pensant avez vous qui avez tant de choses ont faire…sans doute ?

Depuis notre arrivée nous avons oscilles entre la marina, le mouillage de Sainte Anne, le mouillage du Marin et ainsi de suite au grès de nos envies de baignades ou de la nécessite de faire des provisions ou quelques menus travaux :

               Notre reacher est réparé grâce à la machine a coudre d’un ami

               Le hublot de coque tribord est remplacé par un plexi neuf de 8 mm

               Le moteur est à présent équipé d'un puissant alternateur de 120 Ampères pour     

              les batteries de service 

               L’étanchéité au ruissellement de la porte d’entrée a été refaite. enfin !! 

Vous ne vous imaginez sans doute pas combien tout cela prend de temps ici avec la chaleur,

l’indolence  que l’on adopte vite, les embouteillages chroniques entre le Marin et Fort de France, etc  etc., et le nombre de ferrailleurs qu’il a fallu voir pour acheter un alternateur quasi neuf au prix d’un vieux ,ou pour dénicher un morceau de plexi de l’épaisseur adéquate.   

                                            

                             

 

       Dimanche20 février, encore Le Marin

Christian et Annette repartent aujourd’hui. Nous avons passé une semaine ensemble : ils avaient loué un studio à Sainte Luce (10 km) nous avons beaucoup parlé et beaucoup promené et pris beaucoup de plaisir à leur compagnie.

Auparavant nous avions fait une escapade vers Les Saintes (via St Pierre) et la Guadeloupe où nous avons eu des ennuis de moteur : le flector (appelé aussi coupling) c’est rompu, l’agent Nanni diesel de Pointe à Pitre nous l’à remplace au titre de la garantie et nous avons pu repartir vers la Martinique via la Dominique(Prince Ruppert Bay ou nous avons retrouvé L’Etoile de Lune- splendide soirée-) Au retour au Marin nous avons contacte le représentant local de Nanni car l’inverseur, peut- être ébranlé par la panne précédente, fait un bruit qui m’inquiète, à tort dit l’homme de l’art, mais pour nous rassurer il propose au constructeur le remplacement de l’inverseur. Cela devrait être fait à notre prochain passage en Guadeloupe.

                                                            

 

      22 février, ça y est, nous avons la réponse de l’usine : l’inverseur sera changé au titre de la garantie ---mais il reste à le peindre bleu Nanni et à l’expédier ---grève à Orly---donc ne rien attendre avant la fin de la semaine prochaine---il sera monté en Guadeloupe par le mécanicien que nous connaissons. Ces contre-temps font partie du voyage, celui-ci est heureusement résolu, nous avons de la chance .                                                                                                          

Il ne fait pas très beau en ce moment (pluie et grand vent de NE), aussi nous partirons dans quelques jours, comme nous avons retrouvé nos amis de Jacdaniel, rien n’est perdu !

                         

 

       Nota important à l’adresse de ceux qui n’ont jamais ‘fait’ de courrier électronique hors de chez eux et particulièrement à l’étranger : ne croyez pas que ce soit facile, il n’y a pas de cyber machin partout, quand vous le découvrez, il est à 2 KM, il n’y a que 3 machines, dont une en panne et plusieurs personnes qui attendent le bon vouloir d’une jeunette qui ‘chatte’ avec sa copine (copain ?) cela nous est arrivé à Ste Anne. Nous avons aussi reçu des messages que nous n’avons pas pu lire(le spécialiste mandé à la rescousse non plus !)Nous avons eu un mail qui nous a été délivré 2 mois après son expédition, d’autres que nous avons envoyés et qui ne sont jamais arrivés (le destinataire s’étant plaint d’être oublié, nous en sommes donc sûr) En ce qui concerne ce modeste site, cela ne va pas tout seul non plus : je ne peux pas l’approvisionner directement, je ne sais pas pourquoi, mais c’est un fait qu’on ne peut y écrire que depuis l’ordinateur qui l’a initialement crée, j’expédie donc mes textes à mon gendre, qui avec le concours d’un ami féru d’informatique, les mettent en place, je les en remercie beaucoup et d’autant plus qu’ils ont bien des difficultés à chaque fin de page pour en ouvrir une suivante ! et qu’en outre ils n’ont pas que ça a faire ! J’ai certainement fait un mauvais choix en prenant les pages perso de aol mais a présent que le vin est tiré il faut le boire … jusqu'à la lie

Si je dois continuer après cette partie de notre voyage je m’efforcerai de trouver plus facile et

surtout une méthode qui ne dérange personne. Encore merci à Jean-Claude et à Hervé et mes

Sincères excuses à tous ceux qui ouvrent vainement ce site pour nous faire le plaisir de prendre de nos nouvelles.

 

 

Le grain de sel du mousse

                              Ballades à l'intérieur des terres.
                             
                              Les paysages admirés en longeant les côtes, n'ont rien à voir, ou si peu, avec ceux  de l'intérieur des îles. De nombreuses fois nous avons eu le plaisir de les découvrir  par la route avec les amis de nos escales à Madère à Lanzarote à la Martinique ou encore aux Saintes et à la Guadeloupe. Pour ce qui est du Carnaval, et bien que ce soit l'EVENEMENT,
Nous n'avons rien vu !  si ce n'est le dernier jour celui ou ils brûlent VAVAL. Il n'y a plus de costume hormis le noir et blanc de ce jour de deuil, il règne alors une telle pagaye  que seuls les participants semblent y prendre un réel intérêt. Une amie qui  a assiste au 1er défilé nous avons raconte des costumes somptueux et une ambiance carnavalesque digne de rester dans son souvenir.
                              Petit retour en arrière :
                              Nous étions déjà passes à Madère en 1995 et nos souvenirs ne nous ont pas trompés.

                                                                                            

                                                  Nous retrouvons les paysages splendides les bananeraies au sud, les sommets aux arrêtes déchiquetées, la plaine côtière étroite construite ( un peu trop a présent) est cultivée dans ses moindres recoins,  cultures aussi bien tropicales qu'européennes. Nous retrouvons
Le haut plateau central désertique, frais et ensoleille(aujourd'hui c'est le cas) avec ses vaches allant à leur guise et même sur la route ! et quelques éoliennes en plus. Enfin redescendant cote Nord les vignes cultivées en tonnelles a 1,50 m du sol et qui doivent être vendangées couches sur le dos les bras en l'air, travail des femmes, les hommes portent à dos sur des pentes a 45° ! De ce coté la route emprunte de nombreux tunnels dont certains en construction engendrent des difficultés de circulation, la route par endroit n'est qu'un vaste chantier de rectification de virages et d'amélioration de la chaussée. Ce fut une journée très agréable laissant dans l'esprit de chemins fleuris d'hortensias d'agapanthes et de capucines. En ville ce sont surtout les tulipiers du Gabon (rouges) et les jacarandas (bleus) qui enjolivent les rues et salissent les trottoirs, quelques " yellow showers " aussi.
                              Si Lanzarote aux Canaries m'avait fort déçue en 1995, c'est que je n'avais pas pris conscience de son état d'île volcanique ! Cette fois je sais ou nous allons ! Lors de notre visite au parc national de Timenfaya nous découvrons un paysage  d'une extraordinaire beauté.

                                                                                   

 

Plus d'une centaine de cratères érodés semblent transperser  une mer de
Lave creusée de profondes crevasses boursouflées. Les couleurs de terre et de lave sont nombreuses : noir, rouge, ocre, brun, jaune pale celles des lichens grises et vertes et les ajoncs jaunes. C'est une impression de grande solitude qui se dégage de cette nature chaotique,
Ajoutons qu'à 10 mètres sous le sol la température peut atteindre 200° : Un seau d'eau verse dans la faille en ressort en geyser quelques seconde plus tard, impressionant ! Ce parc se visite exclusivement en bus spéciaux, les voitures sont laissées en début de parcours et l'on ne peut à aucun moment faire quelques pas a pieds. Malheureusement ces éruptions de 1730 et 1736 ont recouvert la grande plaine a céréale la plus fertile de l'ile.

                                                                                  

 

 En dehors du parc, quelques palmiers isoles, des figuiers rabougris à ras du sol fait de scories, sable noir et cendres ou de nombreux pieds de vigne sont entoures d'un muret semi-circulaire de pierres volcaniques les protégeant du vent que rien d'autre n'arrête.
Quelques jours plus tard nous visitions la fondation Manrique (peintre et sculpteur local)
Curiosité impossible ailleurs : la maison conçue par l'artiste est construite sur une coulée de lave, dans 5 grandes bulles volcaniques naturelles et sur 2 niveaux. Seules des photos peuvent aider à réaliser ce que nous avons vu. Les bulles sont reliées par de petits couloirs avec, à l'intérieur, une végétation typique chaque fois que le plafond basaltique est percé jusqu'à l'air libre.
                                 Nous avons trouvé la Martinique égale à elle-même à l'exception d'une
Circulation automobile anormalement dense. Notre première grande promenade nous a conduit vers le Nord de l'île par la côte Caraïbe. Fort de France s'agrandit : face à la place de La Savane, toujours aussi verte les quais de la baie des Flamants est en travaux  (cela rend le séjour au mouillage  plutôt bruyant, nous le constaterons dans quelques jours) Arrêt st Pierre

                                    

 


sous la Montagne Pelée, St Pierre totalement détruite en 1902 par l'éruption de la montagne volcan nous visitons les ruines des principaux bâtiments dont le théâtre, bien conservé, et le
cachot du seul survivant (Cyparis) qui y était enfermé, comme quoi " il n'y en a que pour la crapule " La nature a bien sur repris ses droits et la vie aussi mais la ville, autrefois capitale économique et culturelle, qualifiée de petit Paris des Antilles a bien du mal à témoigner de ses splendeurs passées. Plus au Nord Le Prêcheur est un village tourné vers la pêche et le tourisme. La route nous fait traverser une végétation luxuriante de bambous, fougères arborescentes, crotons de haute taille si l'on pense à nos pauvres plantes en pot ! des lianes aussi,  des gommiers et toutes sortes d'arbres tropicaux.

                                           

Une autre balade nous conduit à La Pagerie, propriété-musée du père de Joséphine de Beauharnais, Impératrice de France.Visite
intéressante  dans un parc magnifiquement fleuri et entretenu, j'y découvre des arbres à fleurs
particuliers : arbre à orchidées, cathiras, et un arbuste magnifique appelé la pagode.
Nous avons aussi visité la rhumerie 'LA MAUNY' distillerie impressionnante tant par le tonnage de canne à sucre traité que par la qualité du produit (médaille d'or en 2003.On nous explique tout depuis la culture jusqu'à la dégustation ! . L'environnement est bien sûr arboré mais ce n'est pas leur principale préoccupation !
Nous avons 'fait' la côte au vent(côté Atlantique) découpée, sauvage et inhospitalière par quelques splendides baies profondes, protégées par un récif barrière, ou se nichent ports et villages de pêcheurs.

                                           

 


La Martinique, appelée aussi Madinina ou l'île aux fleurs, nous  a éblouis par la diversité et la richesse de sa flore.

 Bien sûr c'est le relief qui détermine le type de végétation : dans la forêt tropicale on trouve toutes espèces d'arbres de haute futé mais aussi des lianes des fougères arborescentes, bambous et gommiers ; au Sud les cactées et plantes grasses se partagent le sol avec les grandes herbes et la 'belle mexicaine' liane omniprésente, aux grappes de petites fleurs, rose foncé ; Près de la mer on admire de vastes mangroves et leurs palétuviers aux racines aériennes ; partout et surtout dans les plaines, des arbres du voyageur, palmiers, dont le royal remarquable par sa haute taille et son port majestueux toujours bien droit, des cocotiers à foison des flamboyants, acajous, des arbustes : hibiscus lauriers roses, bougainvilliers,  et les fruitiers : bananiers, citronniers, orangers, manguiers, arbre à pain, tamariniers, et aussi manioc ignames piments (très, très forts) toutes espèces de fleurs : poinsetias, anthurium balisiers, roses de porcelaine. Etc, j'en oublie c'est bien sûr.
 Il y a peu d'animaux aux Antilles outres les domestiques : vaches chèvres(en grande quantité) et cochons pour la viande on trouve quelques serpents(dont le dangereux trigonocéphale au nord) des mangoustes pour lutter contre les serpents et qui ont aussi décimé des oiseaux, des grenouilles, lézard insectes.il en reste encore ainsi que des manicous et quelques très beaux iguanes, admires de près aux Saintes. Beaucoup d'oiseaux : flamands, pelicans, fregates,fous de bassan et bien d'autres dont les célèbres et magnifiques colibris.
                                 Aux Saintes nous n'avons pas loué de voiture et pour cause il y en a très peu, c'est le royaume du scooter du vélo et des piétons.

Archipel à 10km de la  Guadeloupe, baignant dans des eaux turquoise, elles comprennent 9 îles ou îlots dont deux seulement sont habités : Terre de Haut, parce que la première touchée par les alizés et Terre de Bas.C'est à Terre de Haut que se trouve le mouillage principal. Les anses, les plages, les mornes offrent des panoramas exceptionnels. Peu de traces du passé, quelques citernes ou pans de mur d'anciennes maisons. Les cases créoles actuelles rivalisent de coquetterie avec leur toit de tôle ondulé bleu pale, vert amande ou mandarine.il est difficile de dire ou est la plus belle. Si on a le courage de monter sur un morne ou mieux au fort Napoléon, la récompense est au bout du chemin avec la découverte de la 3ème plus belle baie du monde après Along et Rio (classement UNESCO.)


Terre de Bas ou nous sommes allés passer la journée en empruntant la navette depuis le Bourg : randonnée le matin grimpette sur gros rochers à travers une végétation  peu dense, puis déjeuner chez 'Eugènette'et enfin bain à la plage de Grande Anse de l'autre cote de la route.
                                      La Guadeloupe enfin, nous avons fait de très belles promenades sur cette 'île aux belles eaux  appelée Karukera.


Impossible à éviter et c'eut été dommage, de ne pas admirer l'allée Dumanoir avec ses triples rangées de palmiers royaux, véritable haie d'honneur à tous les admirateurs ! Sachant qu'il y avait de la randonnée dans l'air nous nous étions équipés pour marcher. Premiére chute du Carbet : nous ne faisons qu'une petite partie du trajet car le dernier tremblement de terre a fait écrouler la trace(piste). Nous devinons quand même la chute, penches sur le parapet d'un pont et en nous tordant le cou.. c'est magnifique, 110M de cascade dans d'énormes rochers au milieu d'une forêt typique des paysages tropicaux.

 Le gommier blanc, qui peut dépasser 30M côtoie châtaigners et acomats, paletuviers jaunes et bois rouges, lianes et plantes grimpantes. Au sol une profusion de racines, les fougères arborescentes déploient leurs éventails, les philodendrons géants grimpent vers la lumière. Nous continuons par le tour de l'étang 'Zombi' avec halte pique nique avec encore arbres magnifiques, lianes entrelacées, et racines.. racines comment dires ? .proéminentes, agressives, surprenantes.

 Pas beaucoup de dénivelé mais beaucoup d'eau à traverser sur de petits rochers branlants et glissants donnant un parcours difficile à négocier. Troisième chute du Carbet : un début assez désagréable sur un chemin empierré avec des cailloux  ronds rendant la marche très inconfortable à nos plantes de pieds ! De vraies chaussures de marche auraient étés les bienvenues, 45 minutes pour atteindre la partie la plus belle mais le dernier quart d'heure est quasi vertical. La récompense est au bout de l'effort le site est une splendeur sauvage et la nature toujours aussi flamboyante.
Après 2 jours d'excursion la Basse Terre n'aura plus de secrets pour nous, nous avons visite un centre de broderie à Vieux Fort (très beaux ouvrages) nous avons parcouru la route dite 'de la traversée', celle qui longe la côte  par Cabesterre, Trois Rivières, Petit Bourg, puis à l'ouest celle qui va vers le Nord de l'ile, par Malendure avec la réserve Cousteau et les ilets Pigeon, puis Pointe Noire et Deshaies. Une incursion aussi vers la Griveliere avec bain dans la grande rivière  à un endroit ou de gros rochers forment une petite retenue, enfin quelques ballades autour de Rivière Sens(marina ou attend Cers) partout dès que l'on s'éloigne des grandes routes la même nature si généreuse que j'ai maintes fois essayé de vous décrire.

Monique

                                               XXXXXXXXXXX

      

 Virgin Gorda le 10 avril
              Nous sommes depuis bientôt 15 jours dans les îles Vierges Anglaises, de mouillage en mouillage, nous avons découvert outre Vigin Gorda, oû nous venons de revenir,  Tortola,  Guana Island, Jost Van Dyke, Peter Island, et Salt Island.

                                                           Nous ne sommes pas allés au Vierges américaines car il y faut un visa !! L'ensemble des Vierges forme une myriade d'îles et d'îlots remarquables par leur diversité et les fonds sous-marins riches de poissons et de coraux, Monique en parlera mieux que moi.
             Auparavant, partis de Martinique le 24 février, nous avons fait escale à Prince Ruppert Bay, un peu rouleur cette fois (surtout après une longue étape de 85 M lorsqu'on cherche le repos), puis les Saintes, encore que nous aimons beaucoup et où nous reviendrons bientôt. Puis nous sommes allés à Riviere Sens(Guadeloupe côte ouest) dans la marina très sympathique où St Cyprien a été bien accueilli, en dépit du manque de places, où nous avons eu très chaud, et où le mécanicien devait nous installer le nouvel inverseur expédié par Nanni diesel au titre de la garantie---- alors là, après une semaine d'attente, le GAG, énorme: quand le mécano a ouvert le carton, ce n'était pas le bon modèle.et une manip pour rien !!! Tant pis pour nous, mais je n'en veux pas à Nanni, qui produit d'excellents moteurs et dont le SAV, excepté cette erreur de magasinage, est efficace et de bonnes relations ! nous gardons donc l'ancien, qui fait un peu de bruit mais ne risque pas encore la panne. C'est ça aussi l'aventure, s'en plaindre ne serait pas convenable ! Nous sommes donc repartis vers Antigua, toujours aussi belle, une halte à English Harbour, plein de très grands voiliers splendides, une nuit au mouillage de Falmouth : même spectacle, puis deux jours de calme dans l'immense et déserte baie de Five Island, ou nous retrouvons Mangaïa, un bateau ami. Ensuite route sur St-Martin, mouillage  dans le Lagon, pour y faire, au calme, d'importantes améliorations au bateau : circuits et énergie électriques, liaisons radio avec Email et plein de petites bricoles..

                                  


15 jours " very busy " Nous y avons retrouvé le très sympa équipage du cata NEOS.
          Puis route vers ces Vierges, que je voulais tant voir, et qui si elles ne m'ont pas déçu, ne m'ont pas non plus 'emballées' : tous les beaux mouillages encombrés de bouées payantes ou
privées, une hôtellerie de grand luxe qui est la seule ressource des îles mais aussi les seules choses a voir (presque à visiter), la végétation est pauvre et sèche, il y à,  enfin, un nombre énorme de bateaux, presque tous de location, dont le sans gène des équipages américains, aggrave la nuisance. Nous revenons à présent vers la Guadeloupe (l'inverseur le bon, est arrivé ! je vous disais que nous avons de la chance) avec du vent debout, de la houle qui nous agite plus que nous le souhaitions, mais aussi avec d'agréables escales à St-Martin(Grande Anse et Marigot) ou nous avons le plaisir de revoir l'Etoile de Lune  puis St Kitts, baie de White House, en espérant que le vent vire au nord-est ou au moins à l'est pas trop fort(il est depuis 3 semaines au sud-est !!)
A bientôt.

          
St Kitts le 18 avril.

                              Les grains de sel du mousse.

               St-Martin
                L'île de St-Martin baignée par un océan(atlantique) et une mer(caraïbe) est aussi à la charnière des petites et des grandes antilles. Sa population est des plus cosmopolite qui soit avec 82( ?) nationalités !!!!

                                   


                En grande partie volcanique, elle n'a aucune rivière et peu de pluies ce qui explique l'absence de la même végétation que ses voisines. Mais il y a des plages  tout autour et de nombreux sites de plongée en apnée ou en bouteille. Si j'en crois le prospectus(nous avons dévalisé l'office du tourisme) avec seulement masque et tuba on peut admirer des récifs d'une beauté exceptionnelle et évoluer dans une eau transparente et chaude au milieu des poissons   tropicaux, des coraux, gorgones et tortues.
On y parle le français et l'anglais, elle est hollandaise et française à peu prés également(42 et 34 KM2) Deux capitales, Marigot, dont le nom vient de nombreux Marigots asséchés de nos jours, et Phillipsbourg.
Le tourisme y est roi et le commerce de luxe la fait rivaliser avec les villes côtières de la côte d'azur. C'est un port franc, rattaché administrativement à la Guadeloupe depuis 1850. C'est une plaque tournante des caraïbes. St Martin possède aussi une importante réserve naturelle(mangroves-oiseaux-tortues-recifs coralliens etc.)qui a en outre l'avantage de contenir la pression immobilière hors de ses limites.

                   Les Vierges
                   Lors de notre tour en 1995-96 nous avions arrêté notre remonté des petites Antilles à Lonvillier sur St-Martin, c'est de là que nous étions partis pour notre traversée retour, gardant au coeur l'énorme regret de n'avoir pas fait les Vierges'. Les deux mois passés à Kourou (Guyane) avec les enfants auraient pu rétrécir encore notre remontée que je suis certaine de refaire le même choix si l'occasion s'était présentée en  2004 !
                    Cette année donc nous avons 'fait' les Vierges'. Blotties depuis 8 ans dans les rêves de mon Cap. nous y allons pour les faire passer de l'état de fantasme à celui de réalités.
Seules les British Virgin Island (BVI) sont au programme, nous n'avons pas de visa pour les USVI.


                  - Une quarantaine d'îles dont se détache Anegada au Nord,   avec un incomparable site de plongée, le Horse Shoe Reef, et Ste Croix au Sud.
                  -Le vent y est régulier les mouillages multiples et proches créant plusieurs plans d'eau protégés et propices à une navigation facile.
                  -Il semblerait que je cherche encore et encore des raisons de m'enthousiasmer de ces 15 jours passes là, voulant cacher un MAIS gros comme.....
                   -Venant de nos grandes îles du Sud Antillais offrant à la fois végétation luxuriante, criques mouillages et plages, plaines fleuries et mornes verts, nous avons ressenti notre première déception en arrivant, confirmé ensuite dès notre approche de chacune: Végétation pauvre faite d'épineux ( mais si tristes à côté de notre garrigue) il fallait chercher ailleurs, cet ailleurs s'est révélé dans les paysages sous-marins proches de la surface, dans un petit nombre de mouillages desquels on ne voit même pas la sortie, et enfin dans un site époustouflant et grandiose : les Bath sur Virgin Gorda au Sud, amoncellement d'énormes blocs de granit que les navigateurs abordent seulement en annexe après avoir amarré leur bateau à une bouée prévue à cet effet. Nous avons fait la splendide promenade au milieu des blocs, vues les innombrables petites piscines de sable blanc et d'eau turquoise, photographie à tout va. Bref 2 heures de ravissement malheureusement entache d'une envie irrésistible de fuir lorsqu'à 9 H et demie un flot de touristes pales et bruyants ont envahi le paradis.. il faut savoir partager !!
                   -Autres sites m'ayant laisse un souvenir ravi : Sandy Spit et Long bay sur Jost van Dyke, 3 cocotiers et quelques broussailles sur un îlot de sable blanc.dommage lors de notre passage beaucoup de vent, de clapot, d'autres bateaux et plusieurs grains de pluie ; qu'importe nous photographions et en prenons plein les yeux.
                   -Je regarde enfin sous l'eau avec masque et tuba, que ne l'ai-je fait plus tôt ! Les regrets sont inutiles, désormais je ne laisserai plus passer l'occasion de nager avec une tortue ou d'admirer des poissons multicolores gorgones et coraux comme à Salt Island quelques jours plus tard. Nous plongeons alors chaque jours une heure et demie avec Paul et Brigitte, une fois le matin une autre l'après-midi. Le marchand de sable est au chômage, nous nous écroulons sans son aide dès le repas du soir pris.
                     -Bilan de ces 15 jours ? Il  fallait voir ces îles au nom si prometteur, en avoir des souvenirs personnels, mais apprendre à relativiser les prospectus des vendeurs de rêves.



                                                                                                       Monique.                

 

Le Marin  Martinique le 16 mai.



Nous revoici en Martinique depuis 2 semaines. Heureux, quand même de retrouver une société d'abondance----grâce aux "sous" de la généreuse métropole---quel dommage que les gens d'ici n'en témoignent que si peu de reconnaissance, j'en deviens un indépendantiste convaincu !!
Parti de Virgin Gorda le 11 avril nous sommes arrives ici le 5 mai, nous avons donc mis 24 jours, y compris les escales à St-Martin(Grand Case et Marigot) St-Kitts, les Saintes, la Guadeloupe (Deshaies puis Pointe à Pitre) la Dominique(Prince Ruppert Bay) et  la Martinique(St-Pierre, Fort de France, anse Mitan et le Marin).
Petite liste d'avaries :
---a la sortie de la rivière salée, le vérin de la commande hydraulique de la dérive a lâché (réparation provisoire aux Saintes, réfection complète au Venezuela)
---a Pointe à Pitre le mécanicien nous a remplace l'inverseur( au titre de la garantie)
---à  Fort de France   le guindeau donne des signes de fatigue( démontage nettoyage et remontage à prévoir)
---à St-Pierre l'ordinateur a lâché (personne ne veut le réparer) achat  d'un neuf !!
---au marin l'accélérateur de hors bord a cassé (réparation fil de fer)
Ce sont les péripéties habituelles des bateaux de voyage très sollicites, les autres sont au même régime, chacun se console ainsi, l'entraide joue bien, le voyage continuera pour tous,
Nous avons encore du travail avant de repartir vers le Sud.
Au chapitre des plaisirs nous avons retrouve beaucoup d'amis : Neos- l'Etoile de Lune-Theis--Ti-Sable- Gugut- Nomade-Tao-Jacdaniel et bien sur la longue navigation en compagnie de Mangaïa donc de très bons moments passes en si bonne compagnie.
Monique va vous dire le reste

Grains de sel du mousse  avril/mai 2005.


- bien qu'ayant déjà fait ce trajet entre St-Martin et la Martinique, quelques arrêts découverte ont rythmé ces dernières semaines.

                                                                         


- Une soirée à St-Kitts sud pour que l'équipage se repose(qui veut voyager loin ménage sa ...)après avoir longé l'île, définitivement anglaise depuis 1783, mouillage calme paysage vaste mais quelconque peu venté.nous n'allons même pas à terre.
- Notre étape suivante à Deshaies est tout aussi brève ; nous voulons contourner la Guadeloupe par le Nord pour se présenter à marée haute devant le 'Grand cul de sac marin' et emprunter la 'Rivière salée' qui sépare en deux le grand papillon guadeloupéen. Première partie du parcourt balisé à travers une vaste étendue de mer très peu profonde (même dans le chenal) parsemée d'îlots et de hauts fonds. Les deux ponts enjambant s'ouvrant à 4H30 et 05H il faut arriver en fin d'après midi devant le premier et passer la nuit enduits de produit anti-moustiques, car il sont là , affamés et gourmands. Petit trajet sur la rivière bordée de mangrove et arrivée au lever du jour à Pointe à Pitre, ou nous louons une auto avec nos amis pour visiter le jardin botanique à Deshaies au nord de Basse terre, pour qui aime les fleurs c'est un ravissement de tous les instants : Chaleur, humidité, soins constants et attentifs expliquent l'abondance florale et arbustive.


- Très court arrêt aux Saintes ou nous faisons un peu de snorkeling et vogue la galère vers Matie Galante. De cette île ronde et plate nous ne ramènerons que des graines glanées le long d'une immense plage blanche bordée de mancenilliers, arbres aux fruits mortels, ici ils sont numérotés, c'est dire...
- La Dominique : une soirée pour déguster des langoustes,  une après-midi pour visiter  la rivière indienne, pilotes par le célèbre 'Albert' piroguier local. Pas de moteur ici pour protéger le site, dès l'embouchure, c'est à la rame que l'on progresse dans ce décor quasi amazonien. Les racines des arbres' à sang' à cause de leur sève rouge impressionnent autant que les arbres 'aux mille branches' les gommiers fougères arborescentes et autres espèces du site ; quelques oiseaux, peu de fleurs en dehors des orchidées : des plus petits immangeables aux plus gros délicieux.


- Quatre semaines ont passé depuis notre départ de St-Martin encore deux environ et nous mettrons le cap vers St-Lucie pour commencer la dernière partie (pour cette année) de ce voyage commence le 1er août 2004 à St-Cyprien..
       
                                     Monique




Port Elizabeth, Bequia, le 4 juin 2005.
      Grain de sel du mousse

 




                                    Chaque fois qu'en partant on a la conscience du  "jamais plus "  le coeur se serre un peu. Ce fut le cas en quittant la profonde baie du Marin et Ste-Anne, lundi 30 mai.nous y laissons d'excellents souvenirs de bon temps passé, de visites et de promenades, d'amities enfin. Nous n'y reviendrons jamais si rien ne vient entraver nos projets futurs.mais nous savons, qu'outre ceux qui vont comme nous passer la saison cyclonique au Venezuela, nous rencontrerons d'autres navigateurs et créerons d'autres liens.

       car nous venons de décider de faire route vers Panama et le Pacifique!


                                      Etape suivante : Sainte-Lucie, 4h de nav pour arriver à Rodney bay. En dehors des plages et espaces réserves  à la marina aux quelques commerces et industries, tout est vert : les monts, les vallées, les rares plaines..une matinée à Castrie(la capitale), trajets en minibus, collectifs et pittoresques, et nous voici le 1er juin à Marigot bay. Beaucoup de travaux autour de cette crique carte-postale : sable blanc avec cocotiers et palétuviers avec en plus cette année une grue noire et un vaste chantier boueux, le charme est rompu, végétation luxuriante heureusement pour cacher.et permettre aux belles maisons de s'intégrer. Longer Ste-Lucie frise l'overdose de verdure sur fond de ciel noir ! ajoutons de nombreuses cascades devant les falaises côtières et l'ampleur du relief montagneux. La Soufriere et les Deux Pitons étant les plus remarquables


                                        Saint-Vincent est l'île suivante, nous en retenons son relief excessivement escarpé qui freine l'expansion du tourisme et son insécurité, si rependue dans les esprits des navigateurs, qui comme nous ne s'y arrêtent pas. Un dernier canal à franchir, accompagnes de la Nième onde tropicale et nous sommes au Nord de Bequia, la première des Grenadines, îles dont la réputation n'est plus à faire.
                                          Encore et encore il pleut, pas longtemps chaque fois mais avec violence et si souvent jours et nuits. Pourtant, à l'ancre, si l'on craint de chasser sous les fortes rafales qui accompagnent ces grains, on remercie le ciel de ne pas être en mer(comme hier) car alors la mer devient blanche et se creuse, le bateau se couche, les voiles sont dures à rentrer, tout tombe à l'interieur, la visibilité est nulle, rien ne va plus ! ..
                                          A bientôt  Monique

 

 

Chaguarama:

  

Nous sommes enfin prêts à quitter Chaguarama, à Trinidad, où nous serons restes 19 jours au lieu des 10 prévus..................... Le dessalinisateur ne s'est pas installé tout seul, beaucoup de travail et le bateau bouleversé en permanence, donc nous n'avons fait que ça!!! je continuerai ce message en mer quand il fera de l'eau.

.........faux départ--une heure après les bouches du dragon, la pompe de cale nous averti tque le bateau se remplit.....d'eau douce!!! un raccord entre la pompe et le tuyau HP, mal serré a lâché, demi -tour vers Scotish bay pour réparer. Ensuite après pompage et nettoyage, nous reprenons la route vers le Nord, vers Grenade pour éviter les pirates venézuéliens, c'est le moment de se méfier du temps, un cyclone était annoncé mais avec une trajectoire haute, vers la Martinique. en route donc vers les Testigos

 .......  Nous avons échappé à Emily, le premier vrai cyclone de la saison qui est passé plus au sud et sur une route plus à l'ouest que les prévisions, il ne nous à autorisé qu'un arrêt de quelques heures,la nuit au îles Testigos, nous avons fui devant lui jusqu'a Marguerita ( Venezuela) où nous étions relativement à l'abri ,l'avis de tempête était déjà assez impressionnant! En fait nous n'avons pas eu de gros vent mais une forte houle qui nous a gênés, rien de dangereux!

 

            Los Testigos le 21 juillet

 

                    Nous sommes revenus faire un petit tour dans ces îles perdues que nous n’avions qu’effleurées il y à une semaine, poursuivis par l’ouragan ‘EMILY’,  nous l’avons évité de justesse en allant nous réfugier à Marguarita. : très précoce pour un cyclone de cette importance sa trajectoire avait été prévue beaucoup plus au Nord par les météorologistes mettant dans l’embarras beaucoup de navigateurs.

Ici nous avons retrouvé des amis (Etoile de lune), nous allons pouvoir nous baigner, voir des poissons, des oiseaux, puis nous repartirons vers puerto la cruz via Marguerita de nouveau(car il faut y faire des formalités de sortie de la province).

                   Grande nouvelle nous faisons notre eau douce seuls, le grand confort dans un petit bateau !!

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Autre nouvelle d’importance il n’y aura plus de « grain de sel » du mousse qui, promue « amiral », prend à son compte la rédaction de l’essentiel de nos récits. A présent c’est le capitaine qui mettra son grain de sel pour des précisions d’ordre technique ou intéressant la navigation.

                                           °°°°°°°°°°°°°°°°°

Je vous laisse donc pour la dernière fois en compagnie du mousse.

jean-claude.

 

 

 

Grain de sel du mousse    

 Lundi 6 juin

                    Un pactor aujourd’hui, un moteur neuf avant le départ, deux acquisitions d’importance…. sans compter le projet imminent de s’équiper d’un dessalinisateur…. si le premier est indispensable au cœur, le deuxième l’est pour la sécurité  (un ‘pactor est une boite minuscule qui placée entre le poste radio et l’ordinateur permet d’envoyer et de recevoir des Emails partout y compris en mer !). Je ne saurais plus naviguer sans le 1er et c’est grâce au 2eme que j’ai pu accéder au statut de mousse adjoint ! Grâce au pactor je me sens parfois plus proche de nos enfants qu’en d’autre temps en un même lieu, cet appareil efface les distances, les mails d’amis n’en finissent pas de me réjouir-je suis comblée.

                      Nostalgie  nostalgie----  il pleut tant et tant. C’est un train de grains qui nous accompagne vers Union aujourd’hui en quittant Béquia plutôt que prévu : notre ami Daniel en panne de moteur pour cause de démarreur incendié et ‘scotché’ à 30 miles plus loin à Chatam bay ( île de Union)

                                                            

                       De Béquia, un souvenir de trombes d’eau de surventes et de retrouvailles avec ‘Kweizi’ et son équipage. A Union, nous ne resterons que le temps de faire les papiers de sortie pour la partie des Grenadines qui dépendent de St-Vincent. Jean-claude et Daniel traversent l’île à pieds vers Clifton(la capitale) et reviennent décides à rejoindre, dès le repas pris, la baie suivante : Tyrell bay sur l’île de Cariacou—souvenir de bains de natation et de graines de tamarin(pour faire des colliers).

                       Donc 10 miles plus loin, ‘Jacdaniel’ en remorque, nous voici face à la vaste plage de sable blanc de Tyrell bay, après avoir  entrevue Sandy island ravagée par le dernier cyclone, qui de ce fait a englouti mon plus beau souvenir de 1996. nous ne resterons que deux jours à chercher vainement un démarreur neuf, en fait c’est de Martinique qu’il viendra grâce à une chaîne de solidarité entre navigateurs, pour l’acheter et le convoyer(il arrivera à grenade.

 

                                                                     

 

Quant aux deux ‘supermarchés’ on n’y trouve quelques chose que si on ne cherche rien !

                      Vendredi 10, encore 35 miles et nous sommes dans le lagon de St-Georges à grenade. Cette fois c’est Kweizi qui remorque ‘jacdaniel’. Nous connaissons un peu depuis 96.

Depuis il y à eu « Yvan » en automne dernier. La nature en est marquée pour plusieurs année, la ville aussi. La plupart des toits sont neufs et des trois églises il ne reste que les façades et les clochers. Nous nous promenons beaucoup à pieds malgré la chaleur écrasante.

                                                   

Le démarreur n’arrivera que le 20 juin à Prickly bay, amené  par un ami ( depuis le marin Martinique) sur un cata de 47 pieds! ce sera donc de grenade, par téléphone et mail que nous retiendrons une place pour Cers à puerto la cruz(Venezuela) et commencerons nos recherches d’achat d’un déssalinisateur à Trinidad. C’est aussi de St-Georges  que Gérard et Aline de ‘kwezi’ nous quittent pour Trinidad, y laisser leur bateau et rentrer en Roussillon quelques mois.

Daniel redevenu autonome et une étroite fenêtre météo à notre disposition, nous quittons Prickly bay. Une vingtaine d ‘heures d’une agréable navigation et nous avons le cadeau d’une magnifique arrivée àTrinidad : soleil levant dans les bouches du Dragon séparant l'île principale de Monos, fôrets denses, falaises à gauche et superbes maisons cossues à moitié cachées dans la verdure à droite.

Une matinée pour faire les papiers d’entrée, trouver une place en marina et s’y incruster avec difficulté dans un recoin de quai ! mais calme, eau, électricité. Nous sommes le 23 juin. Tout de suite, une seule adresse, nous allons voir un dessalinisateur et très vite confirmer notre commande. Installation faite par Jean-claude et’ Echotec’qui réalise la pièce complexe de jonction avec notre moteur. Attente, retards, difficultés à résoudre. Le 8 juillet nous sommes les heureux propriétaires d’un « watermaker » et le 11 nous quittons Trinidad pour les Testigos, îles Venezuelienes. Cap plein Nord pendant 50 miles puis virage de 90 degrés plein Ouest….manœuvre à première vue curieuse  mais il est vivement conseillé d’éviter le terrain d’action des pirates !!

 

 

                     Vénézuela

 

                                                                          

 

 grain de sel du capitaine:

le bateau a été sorti le 3 aout au chantier:" pr yachting" de la marina bahia redonda, à puerto la cruz, il y sera bien. pour nous c'est assez inconfortable car nous ne pouvons pas utiliser nos toilettes ni l'evier( qui s'evacuerait au sol sous le bateau). la ville est loin, de toute façon, au vénez, il n'est pas recommandé de circuler à pieds, donc taxi. il ne nous est pas possible non plus de faire réparer l'ordinateur(lecteur de disque)nous avons commencé nos travaux par la dérive, nous serons très occupés jusqu'au bout, pas sûr que nous puissions nous promener bcp!  toujours pas de téléphone,c'est la faute à sfr car orange fonctionne. il fait très chaud et c'est plein de moustiques très virulants!! pour le reste, c'est à dire l'essentiel tout va bien.  en ce qui concerne notre retour: rien de confirmé encore mais pas d'avion avant le 14, la destination sera probablement barcelone, retour dans les 2 mois sinon surtaxe!

 

 

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Nota: à partir de notre retour de voyage en France commencera la deuxième partie de notre voyage, c'est pour cela que les étapes entre Vénezuela et Panama, qui sont encore en Atlantique,  prendrons place dans le chapitre suivant intitulé: "Pacifique"

                                                 

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Antilles
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