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Nous sommes sur l'île de san cristobal où se trouve le port de la capitale: barquero morizo,, le climat équatorial est légèrement tempéré par le courant froid de humbolt ( ou du perou) il fait chaud malgré tout, ici on peut voir des centaines d'otaries, des tortues géantes, des iguanes et toutes sortes d'oiseaux: frégates, pélicans(dont une variété au pieds bleus que nous n'avons encore pas vu) ect.., il y a bcp de flamboyants, en fleurs. le problème est d'empêcher les otaries de visiter le bateau en salissant tout!!  nous irons ensuite sur l'île d'isabella, et ce sera tout en raison du prix exorbitant que les autorites demandent pour le droit de séjour.


Traversée et Galapagos,

Huit jours de mer...nous avions prévu juste. Juste aussi le qualificatif de tous les guides et navigateurs l'ayant subi. Les jours et les nuits de quart se suivent et se ressemblent ; les miles heureusement s'additionnant, nous prenons notre mal en patience. Mais alors que nous sommes quelque peu engourdis surviennent les ¨grains¨C'est le long train d'averses et de surventes de la ZIC( zone intertropicale de convergence, dite aussi pot au noir ou horse latitude par les Anglais). Nous sommes en plein dedans, elle est large la coquine, et il faut manoeuvrer, couper le moteur, établir les voiles et se convaincre que, l'ordinateur consulté, ça va durer encore et encore.
Mais le 9 février, c'est la fête, toutes les données sur le GPS sont à 0. Nous passons l'équateur( j'aurais traité de fou à lier quiconque m'aurait dit que nous le passerions un jour...) Nous sommes dans l'hémisphère sud, attention, les coordonnées seront S  maintenant.

 


Très vite nous voyons les Galápagos, archipel de rêve dit-on, faune inégalée mais en a-t-on pour son argent ? Je rechigne à parler "sous" mais il est impossible de passer outre. Il faut les aligner, nombreux et en fonction de la longueur du bateau.. Pour une fois je suis ravie de la nôtre, modeste par comparaison.
Pour être tout à fait franche, je suis un peu déçue des Galápagos, on en dit trop, ou bien nous n'avons pas encore vu le plus beau. Ici, de San Cristobal, il faut retenir les otaries très familières, les tortues terrestre remarquables mais prisonnières du parc, les iguanes marin repoussants, et terrestres un peu moins vilains. Mais il y a de splendides flamboyants en fleurs en février.
ET, voulant être tout à fait honnête, je me dois de relater trois anecdotes :
-lors de la première nuit, réveillée par des coups résonnant sourdement, je me lève et découvre trois otaries dans le bateau ; une énorme longue comme tout le banc du cockpit, son ventre gras et volumineux débordant partout.

 Elle se secouait en dormant pour ne pas tomber ais-je supposé. L'autre, moyenne, était de l'autre côte et la troisième très petite sur les coffres arrières de la jupe. Je les  ai surprises vers une heure du matin Jean-Claude les a fait partir vers 5 heures nous laissant les lieux sales et sentant fort. A partir de ce jour là nous avons attache l'annexe sur la tranche pour leur faire barrage. Une seule fois cependant il s'en est trouvé une autre assez hardie pour nous rendre visite vers 3 heures du matin.

 

L'appareil photo était prêt, nous l'y avons rapidement mise avant de retourner nous coucher. Enfin avant hier voulant passer un coup d'éponge sur la coque, il m'a fallu en déloger une autre de la jupe pour me mettre à l'eau. Nullement effarouchée, elle n'a cessé de venir me voir tout près (un mètre pas plus) et penchant sa tête, elle paraissait vouloir me faire jouer, ce à quoi, je n'ai vraiment pas pu me décider... Cinq otaries que nous garderons parmi nos bons souvenirs.


Dès que possible nous irons sur l'île de Santa Cruz, puis Isabela, d'où nous partirons pour les 3000 Miles qui nous séparent des Marquises. Les paris sont ouverts, je ne demande qu'a revenir sur ma première impression. Mais réellement cela coûte cher de visiter des réserves naturelles et sauvages, vraiment sauvages ???? ...
Monique.

Galápagos 2eme partie



Je ne demandais qu'a revenir sur ma première impression, c'est chose faite.
Après une brève escale d'une nuit à l'île Santa Cruz nous arrivons au port de Villamil sur Isabela. Arrivée délicate, guides par nos amis René et Guy de''Aventure 5 " ancres là depuis plusieurs jours. Le mouillage est très protége sur 3 côtes : la cote de l'île, grande mangrove encadrée par la plage du village et celle plus petite, avec un minuscule débarcadère et des barques de pêche ; puis sur 2 autres côtes des rochers volcaniques créant des îlots et des petites criques. C'est là que l'on peut observer les manchots noirs et blancs et des milliers d'iguanes de toutes tailles et peu farouches. On y voit également les "bobies" (fou de bassan)  à pattes bleues, d'un bleu bébé presque artificiel ; c'est le seul endroit au monde où l'on peut admirer ces oiseaux ; quelques otaries aussi jouant dans les vagues. Enfin à notre deuxième visite de ce paradis, en fin d 'après-midi, avec masque et tuba, quelques requins se laissent regarder sans montrer trop d'impatience si l'on sait faire vite...I

      
  Ici aux Galápagos on a vraiment la sensation que les animaux observés ignorent la possibilité d'éventuels prédateurs, même les petits oiseaux (sorte de minis hérons) viennent pêcher leur pitance journalière poses sur les chaînes des voiliers sous notre regard amusé et tout proche. Les piqueros à pattes bleues ( boobies) aussi sont remarquables quand ils pêchent : pattes tendues, fuselés au maximum ils plongent à une vitesse et avec une puissance folle, remontant une prise presque à chaque tentative. On ne peut pas tout prendre en photo, c'est bien dommage. Enfin au-dessus de nous, planant sans fin les grandes frégates noires viennent voler leur pêche aux autres oiseaux. Les pélicans  eux aussi sont là en nombre réussissant à voler avec grâce malgres leur silhouette pataude.

              
Nous avons aussi fait plusieurs excursions dans l'île et avons vu des flamants roses, une réserve de tortues géantes terrestres dans un parc presque entièrement boise de mancenilliers dont le fruit est mortel pour nous mais qui constituent la nourriture principale pour elles. Fait aussi une excursion jusqu'au volcan " terra negra " 2 ème cratère le plus vaste au monde après le " ngoro ngoro " en Tanzanie. Excursion qui nous laissera quelques traces douloureuses pendant un ou deux jours : un tiers en voiture style bétaillère, un tiers à cheval( !!) et un tiers à pieds à travers la lave, chaque tiers durant un peu plus d'une heure tant à l'aller qu'au retour.
Nous avons bien sûr contribue à l'entretien de ce paradis et pour notre joie : en arrivant, 'overtime' oblige le tarif s'est trouve doublé mais ce matin en partant nous n'avons pas regretté nos dollars ; repus d'observations insolites, de soleil et de paysages nouveaux

OVERTIME = période d'ouverture des administrations hors des horaires habituels. Nous avons en ce qui nous concerne " bénéficie d'un début de week-end suivi de trois jours de carnaval !!! "

Monique 



Le grain de sel du capitaine :

Une affaire de sous :
 On nous demande parfois quel est notre budget voyage, je ne sais pas, peut-être vaut-il mieux ?  en fait, et sans savoir comment, nous dépensons un peu moins qu'à la maison,
je me garderais bien de donner des chiffres mais voici quelques sujets de réflexion :
La nourriture :
 A l'exception des îles françaises où tout est cher, se nourrir, si l'on consomme local, est bon marché ; plus le pays est pauvre et moins on dépense pour les denrée de bases, et on trouve tout ce qu'il faut partout lorsqu'on a compris qu'il fallait faire avec ce que les marchants proposent sans se lamenter ou courir après ce qui n'existe pas. Dans les pays d'amérique du sud : Venezuela, Colombie, Equateur le plat du jour au restaurant coûte environs 2 dollars us et la bière 1,5 dollars ! ne vous attendez pas à un miracle et acceptez l'hygiène, et le goût de l'endroit, on n'en meurt pas (ou très rarement)
Ports et mouillages :
 les marinas et chantiers sont rares, généralement meilleur marché qu'en Europe, on est bien oblige d'y aller parfois, travaux. absences. etc. , ne pas se faire d'illusions quand même, on m'avait alléché avec les tarifs du Venez. ils ont du grossir après que j'ai eu l'information !
Les mouillages ne sont pas toujours gratuits, on vous demande parfois une petite contribution ( San Blas) ou une taxe d'usage du ponton d'annexe (5$ /jour  à playita de panama !!) ou une somme exorbitante et incontournable aux galapagos
Carburants :
 là est la bonne surprise lorsqu'on se trouve dans un pays producteur, Venez ou équateur le dernier achat aux galapagos a coûte 1$ le galon (environ 4 litres)
Entretien du bateau :
 Plus il est grand et sophistiqué, plus ce poste est cher, vous le saviez mais sachez aussi que votre bel oiseau parti de France au 'top niveau' aura beaucoup roule sa bosse en climat tropical humide avant d'arriver à Panama et que vous n'échapperez pas aux pannes et bris divers et variés, tout le matériel que vous trouverez alors sera d'importation donc cher, avec un coût augmenté des taxes douanières et du prix de transport ( vous le ferez venir par fedex-ou autre- car vous serez pressés et parce qu'il n'y a que ces compagnies qui fonctionnent )
Je ne parle pas de certains budgets, accessoires qui sont la ruine de quelques uns : excursions, fêtes et bistrots ou téléphone !!
NB : dans le pays assimiles americains( beaucoup !!) l'electricité est en 110 volts 60 périodes,
Cela peut générer quelques frais si vous n'avez pas prévu votre matériel et vos rechanges !

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