TRAVERSEE SRILANKA- (port de galle)      MALDIVES (uligan)

                                        Il nous aura fallu 3 jours pour parcourir  les 440 miles. Nous avons quitté Galle avec une mer superbe et sommes arrivés à Uligan poussés par un courant extraordinaire ne nous offrant pas moins de 43 miles montant notre moyenne à 6,2 nds. Nous entrons par la passe Nord avec un soleil radieux inondant le mouillage où nous retrouvons nos amis navigateurs.

                                          Arriver aux Maldives dans l’océan indien est une joie réelle. Ce sont des atolls ( îles coralliennes en forme d’anneau autour d’une lagune) recouverts principalement de cocotiers et bordés de mangroves et de plages. Snorkeling et farnienté rythment la vie de chacun venu y chercher une halte au sein de notre frénésie occidentale. La perspective, crainte, de la prochaine traversée me les fait aimer encore plus.

 J’y espère quelques jours de vie sereine libérée des besoins superflus que suscitent notre existence dans une civilisation de super consommations. Je n’aspire pas à y finir mes jours mais y vivre une escale, même brève, pour y engranger quelques jours de vie pure et simple sans oublier pour autant ce qu’il a fallu vouloir, sacrifier même, pour y être. Je veux faire mien ce capital puissant que sont les paysages des Maldives : Les bleus de toute nature y sont multiples, leurs nuances sublime sont propices à la tranquillité et à la méditation. Les 25/30° sont à la limite de la chaleur agréable du soleil qui y resplendit toute l’année. Mais ce qui caractérise les Maldives c’est l’omniprésence de la mer, son influence incontournable sur la vie quotidienne de ses habitants au travers de la pêche et des sports nautiques pratiques par les touristes qui, s’ils apportent quelque aisance de vie par leur séjour, en enlèvent aussi l’innocente pureté.

                                          Nous avons passé 7 jours aux Maldives, dans l'atoll nord à Uligan et son mouillage. Ses habitants sont cordiaux et aiment rendre service. Ils sont fiers de leur île qu’ils tiennent propre. Seul le wharf d’arrivée est de ciment. Partout ailleurs du sable blanc, des cocotiers, des arbres à pain et de la végétation de mangrove.

                                          L’avitaillement de départ est réduit à sa plus simple expression dans deux épiceries minuscules : par terre dans des cartons et en quantité très limitée quelques pommes de terre, de l’ail, des oignons……carottes, choux, bananes, vertes heureusement, citrons…et en viande, uniquement du poulet ! Si le « cap » ne pêche pas, ce sera très vite le régime des conserves achetées à Phuket !