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le 20 novembre 2005
 
 
                        
 
 
 
 Puerto la Cruz
 
 
 
« Tout fout le camp »
Selon une constatation largement répandue, il paraîtrait que la famille ne fasse plus recette !  et que de plus en plus de femmes choisissent de vivre seule, et ce, des européennes aux américaines en passant par les africaines tout récemment !  Toutes ont compris qu'à part des situations bien particulières.... Eh bien je constate aujourd'hui que le même phénomène se produit aussi chez les coryphènes !! Oui lors de notre voyage de 1995/96, lorsque nous attrapions une dorade sa ou son compère suivait sa moitie jusqu'au bout du trépas, mettant même un certain temps à quitter le lieu du malheur.aujourd'hui nos prises sont seules, plus de compagnons (ou de compagnes) des derniers instants...
 

 

Vendredi 5 août
                      
                         Dans une vie de marin, plus que dans toute autre, on ne peut prévoir de quoi la prochaine journée (ou l'heure suivante) sera faite, on ne peut qu'espérer qu'en mettant toutes les chances de son côte...etc....
 
 

                          Ainsi le 11 juillet, jour de notre départ de Chaguaramas (Trinidad), fut un faux départ pour cause de mise au point insuffisante du dessalinisateur : un collier qui saute et 50 l d'eau douce du réservoir se répandent dans la cale ! Suivi du désamorçage de la prise d'eau de mer (sa modification ne pouvant se faire qu'a sec était prévue pour le prochain carénage) et nous voila faisant demi tour pour comprendre et résoudre le problème  dans une baie de Trinidad encore proche, au calme et pas trop loin d'un technicien le cas échéant. Non j'ai un cap extra il cherche, comprend, trouve et résout. Une nuit réparatrice et nous repartons plein nord, 50 M puis plein ouest, manoeuvre dont j'ai déjà parlé

 

Nathalie, notre amie de l'étoile de lune, passionnée de météo, nous met en garde car il apparaît que nous sommes poursuivis par une tempête tropicale qui deviendra le cyclone « emilie » .nous faisons une arrivée délicate aux îles Testigos à 1 heure du matin sur une île non éclairée, quelques heures de repos- café à 6 heures- séance de « pactor » pour recevoir les cartes et infos météo,concertation avec le bateau Jacdaniel et pour finir départ rapide vers l'île de Margarita, et peut être le continent si nécessaire,  tous les autres bateaux ont déjà fuit. 50 M et nous sommes dans l'immense baie de Porlamar, presque vide la plus part des voiliers étant partis se mettre à l'abri dans les trous à cyclones du continent ! pour nous il est trop tard, nous ancrons solide. »Emilie » passera sur le sud de Grenade, encore. Nos amis de l'étoile de lune le subiront avec vaillance. Nous aurons la chance de n'en ressentir que la forte houle et un vent maniable, sensation de naviguer sur place.
                         Nous avions tant entendu sur Marguerita , que nous en attendions trop assurément. Impossibilité de circuler à pieds entre les différents centres (insécurité)taxis et bus à destinations ciblées, pas de sacs ni appareils photo, beaucoup de prudence en tout et en particulier dans les opérations bancaires et de change - bref nous n'avons vu que porlamar et longé la côte Sud.  Il y a 3 très grands centres commerciaux à l'européenne et un centre ville type sud-américain.

                         Un grand remord nous rongeait : avoir si peu vu les Testigos. Qu'a cela ne tienne, nous y remontons, y retrouver l'étoile de lune. Avec eux nous faisons du snorkeling et admirons un site si riche que je suis la dernière à le quitter. Nous faisons à pieds le tour de Testigos pequeno mais le calendrier galope et la date fatidique du 1er août comme jour de notre arrivée à Puerto la Cruz est presque là.
                         Une nouvelle escale à Porlamar, 3 jours pour montrer à Nathalie et Dominique ce que nous avons vu lors de notre premier passage et faire une trouvaille importante : un magasin-dépot de perles de toutes sortes, des milliers à laisser pantois nos capitaines, et à ravir les femmes futiles que nous sommes !!
                          Nous sommes le 28 juillet, trois jours dans le site magnifique du parc national de Mochima sur la côte continentale- mouillage vaste et vert de toutes parts, un village typique dans le fond. Il faut une heure et demie de bus pour aller s'approvisionner ou passer à l'internet de Cumana , mais le cadre, très dépaysant, vaut largement le détour. Mangrove tout le tour pas de côte rocheuse donc pas de snorkeling-  calme, vols de pélicans et chaleur torride, ce à quoi il fallait se préparer tant le fjord est profond et tortueux. Trois milles séparent le village de l'entrée.
                         Lundi 1er août  Cers, Jacdaniel et L'étoile de lune lèvent l'ancre pour suivre la cote naviguer parmi les nombreuses îles et arriver à Puero la cruz dernière étape de la première partie de notre grand voyage. Cers et Jacdaniel serons mis au sec pour un mois et demi de travaux d'entretien et les 2 mois de notre séjour en France.

 

 

 
Le grain de sel du capitaine !!
 
 
Venezuela : c'est  un pays splendide gâché par une insécurité sévère, agressions de bateaux dans les mouillages et même en mer, ce qui nécessite des détours de plusieurs dizaines de milles afin d'éviter les zones les plus dangereuses ! impossibilité de se promener sans de très grandes précautions et pas n' importe où ! arnaque permanente, ce qui est le moins grave, le plus » normal devrais-je dire puisque leur président Chavez a dit qu'il fallait prendre aux plus riches, même dans les zones les plus populaires (et les plus pauvres) il n'y a pas de fenêtres sans barreaux, y compris dans les étages, ces gens ce sont mis eux-mêmes en prison !
Ce ne sont pas des " on dit "  plusieurs de nos connaissances ou amis ont été victimes de vols et agressions  pendant ce séjour, la semaine dernière  un hold up a fait 5 morts a purto la cruz et un autobus a été arraisonné et les voyageurs dévalises ici, en ville ! version vénézuélienne de l'attaque de la diligence ! notre chantier comme les autres est gardé en permanence : chiens (très braves) et gardes armes. mais au bout de quelques jours, on fait comme eux, on s'habitue et on vit !
 

 

Cyclones :
 
C'est le risque majeur,  en dépit des progrès immenses de la météo, la force de ce qui est encore un tempête et surtout sa trajectoire sont difficilement prévisibles, cette année ils ont débuté très tôt et sont passes bien plus au Sud que prévu, Grenade réputée sûre depuis des lustres vient d'être ravagée 2 années consécutives. Dans le coeur du phénomène la puissance des éléments est telle que peu de choses résistent .
La meilleure , et à mon avis la seule, attitude à adopter et de se trouver ailleurs à la période dangereuse, c'est ce qui explique le succès du Venez , ou de ne pas en être trop loin et de partir à la moindre alerte sans se préoccuper des trajectoires attendues par tous ceux qui les subissent derrière leurs ordinateur !
 

 

Dessalinisateur :
 
La pure merveille, à se demander comment on a pu faire sans jusqu'ici, le nôtre entraîné directement par le moteur ne demande rien aux batteries (au contraire elles se chargent pendant la marche de l'engin) et fournit 75 litres à l'heure : douches à volonté,  eau très pure et très bonne au goût, modulaire, il occupe très peu de place .merci dessal !
 
 

 

Puerto la Cruz le 20/11/2005

 

le Cers a retrouvé hier son élément, plus vite que nous pensions,nous avons mis les bouchées doubles pour pouvoir quitter ce coin le plus vite possible car l'insecurité croît encore,le désordre aussi: il n'y a plus de gazoil disponible dans un des plus grands pays producteurs!! demain dimanche nous ferons route, en convoi avec deux autres bateaux, vers l'ile de Margarita pour y faire des vivres et j'espère du pétrole. Nous pouvons émettre et recevoir du courriel. Il fait toujours aussi chaud avec un peu plus d'air qu'au chantier, donc plus supportable.

 


 

Margarita le 24/11/2005

Pour la 1ère fois depuis notre retour nous avons l'impression d'avoir retrouvé des vacances: nous sommes en route vers le mouillage de Robledad( côte W de marguerita) ou nous passerons la nuit avant de partir vers l'île de La Tortue(tortugua).Vent arrière les 2 voiles en ciseaux nous avançons dans le calme à 4,5 nds, le bateau Canadien avec qui nous allons ne va pas plus vite que nous(c'est pourtant un 13 M!!)Il fait chaud et la mer est belle,pourvu que ça dure. A bientôt.

Los Roques le 28 novembre  05


                                                  Nos deux mois en France( du 12-09 au 12-11) furent magnifiques. Nous avons revu presque toute la famille et une petite partie de nos amis, trop petite partie c'est sûr ; que personne ne se sente oublié surtout !
                                                  Dès notre retour à Puerto la Cruz , chaleureusement accueillis par nos compagnons de voyage, nous avons mis les bouchées doubles et le bateau a été à l'eau le 18-11--- 2 nuits en marina et départ vers Margarita, à 5 heures du matin en compagnie de Mangaîa, commençant ainsi la deuxième partie de notre grand voyage.


                                                  Après deux jours à Porlamar, port franc de Margarita, pour y faire les dernières vivres et le plein de carburant, et une nuit ancrée devant la plage de Roblédad à l'extrémité  Ouest de l'île, nous mettons le cap sur l'île de Tortuga où nous profitons de 2 mouillages : tous deux sont bordés de plages blanches avec 3 ou 4 cabanes de pêcheurs, le tout sous un ciel magnifiquement bleu, pourtant l'eau n'y est pas limpide, trop remuée par les vagues sans doute. C'est avec"EST-OUEST" de Christiane et Bernard(pavillon Canadien do Quebec) que nous naviguons à présent.

 

 

 

 

 

 


                                                  Nous n'atteindrons Los Roques le dimanche 27, qu'après une nuit de navigation. Dépaysement total, quelques difficultés pour atteindre le site choisi pour y jeter l'ancre : la vue et les cartes de l'ordinateur n'étant pas très concordants, à quelques centaines de mètre près on peut s'échouer sur les brisants à fleur d'eau ou sur des bancs de sables pas à leur place !

Monique


 


Le grain de sel du capitaine :
 1_ les cartes : quelles qu'elles soient, ont été relevées il à plus d'un siècle, leur précision est donc très loin d'égaler celle de nos GPS, il faut donc être très prudent en reportant les points sur les documents;  électroniques ou papier, le problème du positinnement sur les cartes, reste identique
 2_ j'avais fabriqué une splendide hélice en époxy /carbone /kevlar, elle fonctionnait magnifiquement bien, elle a cassé,  une pale s'est détachée sans que j'en établisse la raison : un choc peut-être, ou un défaut de fabrication ? je ne sais
 3_voile : il y a longtemps que nous n'avions pas fait une si agréable route à la voile seule, prés de 100 nautiques sans toucher au moteur, vent de travers variant entre 10 et 20NDS, une vitesse qui de longs moments s'établissait à 7 NDS, une nuit splendide dans un bateau heureux de donner le meilleur.

bonjour à vous tous, bises et amities.

 

 

                                    Des îles ABC:  Aruba-Bonaire-Curaço. vers Panama

 

 

 


     Depuis Curaçao,où nous attendons une accalmie de vent et de pluie nous faisons quelques projets pour les semaines qui viennent. D'ici à l'entrée du canal de Panama, nous avons à franchir une zone réputée difficile pour la naviguation en raison de conditions météo généralement "musclées" : les alizes qui ont traversé toute la mer des Caraîbes s'engouffrent dans le fond du golfe en se renforçant, la mer fait de même devenant haute et courte, surtout à l'approche du plateau continental,en outre, en approchant de terre, là où de trés hautes montagnes(cordillère des Andes) "tombent" dans la mer, des vents violents font de même trés brutalement, nous allons donc y aller avec prudence et réflexion, certes, mais y aller quand-même!!


     Mercredi peut-être, nous irons nous mettre en position de départ dans une baie du Nord de Curaçao, le lendemain nous irons en une petite étape escaler à Aruba(ile des antilles néerlandaise aussi)


     De là, gros morceau de prés de 400 M jusqu'à Cartagène, ville historique de Colombie que nous aimerions bien visiter.
     Ensuite encore 170M jusqu'à l'archipel des San Blas, peuplé d'indiens Cunas, qui est souvent décrit comme escales de rêve??
     Enfin  dernir parcours de 90M avant Colomb, à l'entrée du canal de Panama où nous enterrerions l'année 2005 en conpagnie d'autres équipages.
     Monique vous racontera tout celà avec les détails nécessaires.


 
 

                      

 

 MARGARITA, TORTUGA, LES AVES pour ce qui est de notre " survol "du VENEZUELA insulaire, m'ont séduite par leur dépaysement style cartes postales proposées par les agences de voyage. Personnellement ? un détail a considérablement gâché le plaisir des yeux : les mouches à Francisquis (Roquès) et les millions de  moustiques à Carénéro (Roquès encore). Lors d'une promenade en annexe, j'ai été piquée de la tête aux pieds. Je sais maintenant ce que je suis incapable de supporter !!!!!!!

 

 

                          BONAIRE, CURACAO, ARUBA,

les 3 îles suivantes hollandaises, nous ont fait retrouver un semblant de vie organisée. Bonaire, presque exclusivement tournée vers la plongée avec ses 85 sites de plongée, nourrit sa vie de ces sites répertoriés par les amateurs de ce sport en bouteille comme avec masque et tuba. Curaçao par contre nous est apparue comme une île aux activités également réparties Elle abrite la capitale des A B C : WILLEMSTAD. C'est une jolie ville traversée par un large canal qu'enjambe un splendide pont en arche. Les maisons sont peintes de couleurs vives. L'activité y est grande, tant à terre que sur l'eau où d'énormes paquebots y font escale. Le plan d'eau réservé à la plaisance est superbe. On y arrive par un chenal tortueux, bordé de rochers, de petites plages ombragées, et pour finir de plusieurs marinas. Un service de bus le rattache à la ville. Je ne peux rien dire d'ARUBA, que les impératifs du calendrier nous ont obligés à ignorer


 .
                            C'est avec 4 jours et 4 nuits de voyage que nous avons rallié CARTAGENE, ville historique par excellence où JC voulait impérativement faire escale. Trajet de navigation musclée où la force du vent ( jusqu'à 47 noeuds le troisième jour) et la hauteur des vagues m'ont fait beaucoup angoisser ! Nous avons même rentré 3 énormes vagues de l'arrière, 3 vagues qui font tout rouiller, il faudra alors éponger, rincer essuyer, graisser, encore et encore.


                              Bien sûr nous visitons Cartagène et les 3 quartiers de la vieille ville. Dommage qu'il faille tant de Pesos pour le moindre musée. Depuis Trinidad, il me faut revoir à la baisse mon grand appétit de prospectus !!! Ici, par exemple nous n'avons pu soutirer à la préposée de l'office du tourisme qu'un maigre papier succinct sur une partie de la ville. Reconnaissons que le petit nombre de touristes indépendants ne suffit pas à rendre nécessaire une grande documentation.

   les îles san blas

  Escale suivante.................Elles sont magnifiques, variées à l'infini ou presque, recouverte de cocotiers principalement, vaste ou minuscules jusqu'à n'avoir qu'une seule cabane au milieu des mers! et surtout encore pures, le tourisme y est encore balbutiant. Malheureusement la présence d'un (un seul) navire perturbateur en puissance, un témoin que la terre abrite d'autres habitants consomateurs forcenés oublieux des vrais valeurs et surtout non respectueux de ceux que la civilisation n'a pas encore touché.

            

C'est un peuple fier de son sol et de sa culture. Seulement le triste de l'histoire est qu'il faut bien se rendre à l'évidence: le mirage a commencé à leur tourner l'esprit, les femmes modifient déjà leurs molas pour la demande extérieure, ne craignant pas d'en changer les motifs; quittant leur inspiration traditionnelle géométrique pour un naïf plus commercial! j'ai adoré les San Blas îles et habitants.

 

 


                  

 Mais tout a une fin, il faut regarder vers le canal de Panama, ses villes repoussantes et ses administrations grandes consommatrices de patience.

 Arrivés à Colon mardi dernier apres une escale décevante à portobelo, nous entamons notre parcours administratif sans plus attendre:

  Le plus difficile sera d'avoir les bonnes adresses. Même ceux qui travaillent dans le circuit des démarches à faire ne sont pas capables de répondre à nos questions et au lieu de reconnaître leur ignorance nous induisent en erreur. Même la police consultée en dernier ressort se révèle incapable de nous guider! Et pourtant qu'en enfin à 11heure et demie nous demandons au dernier taxi de nous reconduire au restaurant de la marina, le renrez-vous avec le metreur pris nous nous estimons satisfaits. Le letreur est chargé de mesurer le bateau, de vérifier l'état de nos WC et de notre cuisinière. Céest lui qui nous délivrera le permis de transit aprés que nous ayons payé notre dù à la citizen bank, là encore les complications ne nous ont pas été épargnées: aucune de nos 3 cartes bancaire n'a pu être employée pour éviter la caution en espèces, 1500§ pour le passage et la caution remboursée dans 3 mois.

  Epuisés mais confiants comme tous ceux qui pensent avoir rempli toutes les exigeances, les 10 pneus achetés et stockés sur le pont, les 4 amares de 40m lovée sur le rouf, nous avons une date de départ et un pilote pour lundi 9 janvier à 16h......Le Pacifique n'a plus qu'a nous sourire, nous arrivons!!!

 

  Le grain de sel du capitaine:

  
 1- le temps : les 400 Mn qui séparent Aruba de Cartagène sont réputés difficiles par la plupart des navigateurs et comptent parmi les plus durs d'une circumnavigation par les tropiques (on le lit dans tous les ouvrages qui font référence)  je reconnais qu'en ce qui nous concerne cela a été difficile : Une première nuit à manoeuvrer dans de violents grains d'orages incessants, une bonne journée et la nuit suivante de nav de rêve, 25 Nds de grand largue et 1,5 Nds de courant favorable, le reste dans un coup de vent (non annoncé) avec une mer forte, très courte et dure qui par 3 fois nous a coiffés de l'arrière, le bateau était  très peu manoeuvrant  et le pilote automatique devait souvent être relayé à la main. La force du vent, enregistré sur l'anémomètre sophistiqué du voilier qui naviguait à nos côtés à été de 47,7 Nds  à cela il faut ajouter une arrivée de nuit dans une zone délicate et un port inconnu !
2- Colombie :  nous n'avons vu que Cartagène, belle ville, mais comparé, au Vénézuela, ce pays moins riche, me paraît plus équilibré, plus organisé, plus sûr aussi, dommage que son image soit ternie par les histoires des cartels de la drogue, bien sûr qu'ils existent, mais ils ne perturbent pas la vie ordinaire, la police officielle ou privée et l'armée sont omniprésentes, cela aussi rassure et ne gène en rien la vie, il paraît que la Colombie est menée d'une main ferme par son président à la satisfaction de la majorité nous a dit un de nos interlocuteurs, je suis prêt à le croire en observant la vie de cette cité.

 

 


3-     obstacle: nous avons remorqué pendant une nuit un engin de pêche capturé - AU LARGE - et non signalé, nous traînions 100 mètres au bas mot, d'un petit cordage vert passé en double autour de la mêche du gouvernail, nous nous en sommes libérés au couteau parceque nous avons eu beaucoup de chance qu'il ne se soit pas pris dans l'hélice ni bloqué sur le gouvernail.

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de Trinidad à Panama
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