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TRAVERSEE THAÏLANDE_SRI LANKA   (de Phuket à yacht marina à port de galle)

 

 

                        C’est une très curieuse traversée que nous venons de faire, inattendue, très tranquille pendant plusieurs jours et nuits puis agités, venteux, rouleurs et pénibles pendant les 4 derniers jours

                        Les documents consultés, les récits des navigateurs nous ayant précédé, les prévisions météo sous forme de « GRIB FILE » en bonne place dans l’établissement du plan de navigation, tout nous faisait espérer mille cent milles avec un NE doux et une mer clémente poussés par un courant favorable. Or les premiers jours, 5 exactement, le vent a légèrement soufflé au sud est faible permettant à la mer de ne pas nous secouer. J’ai pu cuisiner, mettre à jour le site, et remplir l’album des photos des 7 derniers mois. Puis la sixième nuit contrastant avec la veille au couché du soleil lorsque la mer ressemblait à une immense bassine d’huile, le vent se lève enfin du NE direction normale de la mousson de janvier dans cette région. La mer respire alors d’une longue houle de NE aussi et le courant nous devient favorable. Nous naviguons enfin à la voile. La montée du vent s’est faite lentement nous permettant d’aller grand voile et reacher croisés. Nous roulons de plus en plus. Mais le vent virant au NO provoque une gîte coté bâbord nettement plus importante donnant au contenu des équipés de tribord des envies de traverser le carré sans prévenir !!! Tout devient difficile quelques vagues importantes vont jusqu’à éclabousser le carré.

                         Pourtant, l’étonnement reste à venir tapi sur la crête des vagues !!! Le courant devenu fort, nous donne des accélérations inhabituelles et nous naviguons les dernières heures sans presque plus de roulis avec un vent arrière de 11_12 nœuds. Je peux à nouveau m’occuper et profiter de la caresse du vent léger.

 

     

 

 

5 JOURS DANS LE PORT DE GALLES ( SRI LANKA)

 

 

 

 

                         Il est impossible de rentrer dans ce port sans avoir prévenu les autorités longtemps à l’avance ; puis mettre à l’ancre dans un mouillage d’attente à l’extérieur et attendre leur venue. Enfin deux d’entre eux montent à bord pour nous escorter à notre place  contre un quai inhospitalier au fond d’un petit bassin sale. Le ressac et  les rappels de cordages y sont brusques et violents. Notre court séjour y fut très, très, inconfortable de jour comme de nuit. Les explosions sous-marines nocturnes dans toute la zone portuaire visant à dissuader d’éventuelles attaques à l’explosif, nous faisaient sursauter. Ici la police militaire armée pour la guerre est très attentive et soupçonneuse. Elle contrôle toutes les entrées de la zone se rendant pesante à l’excès. Il y a des miradors partout. Tant que l’immigration et la douane ne sont pas venues nous contrôler et faire remplir de très nombreux formulaires, nous sommes consignes à bord. Ces gens réclament pour leur compte argent- alcool et cigarettes le plus exigent est le douanier. Tout se fait ici par l’intermédiaire d’un agent qui repartira les200 $ demandés ; lui ira jusqu’à ne vouloir qu’un tee-shirt lacoste !! C’est lui aussi qui s’occupera de nous procurer du gasoil ou de l’eau si besoin est, ou même de nous mettre en relation avec les organisateurs d’excursions.

 

 

 

                         Les 5 jours que nous consacrons à cette île-nation sont très occupes. La visite de la ville fortifiée, l’excursion de 2 jours dans la région montagneuse, nous ont laissé peu de temps pour déambuler dans les quartiers typiques et faire le ravitaillement pour la traversée suivante.

                          Notre guide pour ces 2 jours, Saman, s’est montré courtois et charmant prêt à tous changements souhaités en court de trajet et désireux de nous satisfaire en tous points. Il y a réussi dans le temps impartit et au prix fixé au départ. Nous garderons un souvenir impérissable de notre premier déjeuner face à une centaine d’éléphants, adultes et leurs jeunes. Ils sont en liberté au milieu d’une large rivière peu profonde coulant parmi de vastes pierres plates. Sous la surveillance de leurs cornacs, 3 d’entres eux plus âgés,  enchaînés à un anneau scellé dans la roche, s’arrosaient de leur trompe se vautraient dans l’eau, s’affrontaient quand ce n’était pas le simulacre de leur sexualité.

 

 

 

 

 

Notre guide à dû se montrer pressant pour nous arracher au spectacle de ces énormes pachydermes.

                        Kandy, à 500 m d’altitude capitale de cette région montagneuse était notre 2eme étape. Nous y avons dormi. Mais auparavant Saman nous a montré un spectacle de danses typiques de la ville et de son pays ; danses masculines surtout. Elles sont brutales et colorées. Le danseur Kandien porte collier en argent et ivoire sur son torse nu, bracelets et anneaux d’argent martelé aux chevilles et aux bras. Sa prestation athlétique comporte des sauts et des pirouettes rythmés par les « geta bera » ou tambour à  double face. L’une est en peau de singe, l’autre en peau de vache, chacune produisant un son particulier.

 

 

                         Avant le dîner nous eûmes encore le temps de visiter le temple de la dent sacrée : seule partie du corps de Boudha à avoir été sauvée des flammes de son bûcher funéraire en 543 avjc et apportée à Ceylan au 4eme siècle. L’actuel temple restauré après l’explosion d’une bombe en 1998 est une structure imposante ceinte de douves profondes et intégré autrefois au palais royal. Nous n’avons pu entrer qu’après une fouille profonde de chacun de nous.

 

   

 

 

 

                         Notre 2ème journée intéressante et variée nous a mené dans une plantation de thé, qui est la pierre angulaire e l’économie srilankaise et l’un des principaux produits d’exportation. Le thé fût introduit pour remplacer le café qu’une maladie avait anéanti presqu’en totalité.

                          Enfin, le 2ème après midi, nous  avons visité un jardin aux épices ; jardin parfaitement entretenu et commenté, il fut suivi d’une non moins intéressante demi-heure de présentation des huiles essentielles extraites des plantes vues. Puis, sans que nous n’ayons rien pressenti a suivi une application de ces huiles, personnalisé sur nos points douloureux en massages. Pour finir et c’est évident il fallait bien terminer par le magasin de vente tenu par un personnel d’une redoutable efficacité commerciale.

 

 

 Encore de nombreux kilomètres à parcourir pour retrouver notre intimité flottante.

                         Les sri lankais sont un peuple charmant et souriant. Leur accueil est chaleureux. Ils sont fiers de leur pays et heureux de le faire connaître. Mais leur sourire perpétuel et leur apparente bonne volonté passe, et c’est déconcertant pour nous occidentaux, par un rythme et une désorganisation des plus illogiques.

La pauvreté côtoie le luxe, le monde moderne l’ancien. Il est fréquent de voir un rutilant 4X4 garé à coté d’un rickshaw (triporteur /mobylette) qui peut-être même la demeure et la seule propriété de son conducteur.

L’atmosphère et l’instabilité politique réelle qui règnent dans ce pays rendent sa découverte dangereuse et le développement de son tourisme impossible.

                        Lundi 21 janvier et pour 440 NM Cers et Virus en mer mettent le cap sur les Maldives.

                         

 

 

 

 

Ceylan (sri-lanka)
© 2009